vendredi 16 décembre 2011
L'Âge Mûr de Camille Claudel
mercredi 14 décembre 2011
Man Ray, de son vrai nom Emmanuel Rudzitsky est né le 27 août 1890 à Philadelphie, aux Etats-Unis. Il était peintre, photographe et même réalisateur de films. C'était un acteur du surréalisme: mouvement artistique né au XXème siècle, fondé sur l'expression du fonctionnement réel de la pensée, de l'inconscient libéré de tout contrôle, et de toute préoccupation sinon esthétique ou morale. Il est mort le 18 novembre 1976 à Paris.
L'oeuvre
Le Violon d'Ingres est une photographie surréaliste en noir et blanc. Le modèle sur cette photo est Alice Prin, plus connue sous le nom de Kiki de Montparnasse: c'était une chanteuse, une danseuse, une gérante de cabaret, une peintre et une actrice de cinéma; Elle anima le quartier de Montparnasse durant l'entre-deux guerres. Elle était le modèle favoris de Man Ray, étant donné qu'il était amoureux d'elle.
Kiki de Montparnasse
Sur ce cliché, le corps de Kiki est vu de dos, sa tête est tournée à 3/4, de sorte que l'on aperçoit le profil de son visage. Elle porte des boucles d'oreilles et elle est coiffée d'un turban qui cache sa chevelure. Le bas du dos à été rendus visible par la chute d'un vêtement qu'elle porte donc autour du bassin. Le modèle semble être assis sur la bordure d'un lit recouvert d'une couverture à motif de damier. Enfin, sur cette photo, la lumière semble provenir de droite.
Cette photographie évoque les tableaux orientalistes, notamment "Le Bain Turc" de l'artiste français Jean-Auguste-Dominique Ingres, Kiki est d'ailleurs une allusion directe au personnage situé au premier plan de la peinture, car Man Ray, en fervent admirateur du peintre, voulait lui rendre hommage; et grâce aux deux ouïes dessinés sur l'épreuve après le tirage, le corps de Kiki est métamorphosé en violon, l'instrument préféré de Jean-Auguste-Dominique Ingres, pour lequel il vouait une seconde passion, ainsi, Man Ray joue avec l'expression populaire "avoir un violon d'Ingres", c'est à dire un hobby pour lequel on se consacre. Man Ray suggère donc que les femmes, et en particulier le modèle de sa photo, étaient pour lui, lorsqu'il délaissait son art, son passe-temps de substitution, soit, son propre violon d'Ingres. Le photographe évoque ainsi le thème de l'amour fou.
Le Bain Turc de Jean-Auguste-Dominique Ingres
Enfin, le rapprochement d'un corps de femme et d'un violon illustre le principe de la rencontre insolite cher au surréalisme.
lundi 21 novembre 2011
L’idée de la mort se renforce par la position des deux hommes et par le précipice (l'enfer) mais aussi de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.
vendredi 4 novembre 2011
Tableau de Salvador Dali
Salvador Dali était un artiste surréaliste espagnole hors norme, extravagant et innovant. Il a conquis divers domaine artistique, tel que la peinture, la sculpture, l’écriture et la photographie. Il est né le 11 mai 1904, et est mort, le 23 janvier 1989, à Figueras, en Catalogne. C'est d’ailleurs dans cette ville qu'il créa son propre musée en 1974, le "Teatre-Museu Gala Salvador Dali".
L’événementmajeur des premières années de création est sa rencontre, lors d'un voyage à Paris en 1928, d'un peintre surréaliste espagnol, Miro, qui l'introduit dans un groupe surréaliste.
- Puis, quelques mots sur le surréalisme:
Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique défini par le poète Français André Breton en 1924, qui, s'oppose aux valeurs morales et esthétiques de notre civilisation. Il affirme l'importance de l'inconscient et du rêve dans les créations : " en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale ". Issu d'une rupture avec le mouvement Dada, qui est un mouvement qui remet en cause les contraintes idéologiques, le surréalisme est à l'origine un projet essentiellement littéraire, mais il fut rapidement adapté au arts visuels.
- Enfin, le tableau :
C’est un des tours de magie picturale dont Dali a aimé nous délecter !
Personnellement, je pense que Dali a choisi de représenter Abraham Lincoln, car tout comme lui, il était contre les idéologies, contre les pensées communes. Mais c'est une interprétation personnelle.
- Décomposition du tableau :
Solène
samedi 15 octobre 2011
Le dôme de Milan
L'extérieur
Tout l'extérieur est sculpté. On retrouve des scènes religieuses telles que La création d'Eve sur le fronton ou encore Salomon et la reine de Saba sur le portail.
La Madonnina, statue de cuivre doré, veille sur la ville.
L'intérieur:
Malgré de nombreux vitraux, l'intérieur reste sombre, car ceux-ci ne laissent pas passer beaucoup de lumière.
La cathédrale est composée de 5 nefs et de 3 transepts. Ici, on peut voir le plan d'une des 5 nefs en croix latine.
mardi 4 octobre 2011
" La petite fille au lapin", Jean Dieuzaide
Jean Dieuzaide (1921 - 2003) est un photographe ayant debuté la photo un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, et devint connu grace au cliché du Général de Gaulle pris lors de la libération de Toulouse (le 16 sept. 1944).
Dieuzaide est considéré comme photographe humaniste pour ses travaux sur l'Espagne, le Portugal ainsi que sur la Turquie. Il fut également l'auteur d'une importante recherche plastique autour de la nature morte. Aujourd'hui, Jean Dieuzaide est le seul photographe à être titulaire des deux prix Niepces et Nadar*, et reste célèbre grâce a ses cliches de Salvator Dali.
• Maintenant interessons nous d'un peu plus pres d'une de ses photographies nommée "La petite fille au lapin".Cette photographie fut prise en 1954 à Nazaré (Portugal) à l'époque des debraquements d'immigrants sur la terre portugaise. Elle a été tiré sur un papier d'époque argentique monté sur carton fort et ses dimensions sont de 30 x 24 cm.
Il s'agit ici, comme on peut l'observer ci- dessous d'un portrait noir & blanc vertical. La photographie est centrée sur le personnage centrale qui est une enfant assise tenant un lapin entre ses deux mains.La photographie a été prise de face et la lumiere semble venir de droite ; on peut l'observer sur la tete du lapin et son pelage, ainsi que la coté droit de l'enfant. On peut apercevoir au second plan des enfants dans l'ombre mais leur visage est flouté ce qui met en valeur la petite fille. Celle-ci est habillée d'un châle et d'une chemise noire, ce qui met en valeur son visage. Le fait que la photographie soit en noir et blanc, le contraste est bien mis en valeur ; le visage de l'enfant est en contraste avec son châle noir et sa chemise ce qui permet de mieu le reperer. Appart l'enfant, son lapin est moins mis en valeur mais on peut le remarqué par son oeil assez brillant ,ses poiles éclairés par la lumiere ainsi que sa position aux cotés de la petite fille.
On peut supposer que l'enfant accompagnée de son animal n'ont pas été pris au hazare car le regard de l'enfant est assez captivant (mais assez difficile a cerner les intentions), et l'allure de "madone" est tres bien mise en evidence par la tenue de l'enfant et son lapin; l'enfant serait la madone et le lapin , l'enfant, et le lien qui les relierait serait la position des mains de la petite fille avec son lapin. Aussi, cette photographie nous expose un être, ici l'enfant, face a la pauvreté et la solitude.
Signée Noémie B.
vendredi 8 juillet 2011
Pyongyang en BD, Guy Delisle au royame d'Ubu
Animateur, la mondialisation et les délocalisations du travail l'ont amené à se rendre par exemple en Corée du Nord. Il a décidé de rédiger une chronique drôle de ces observations lors de son séjour. On peut dire qu'il appartient à ce nouveau courant de la BD, le BD-journalisme à l'instar de Joe Sacco par exemple.
Toujours dans le registre des allusions, Guy évoque la série culte des années 60 avec Patrick Mac Gohann qui incarné, Numéro 6 qui était enfermé dans une île et ne pouvait s'en échapper sans être repris par une masse blanche informe.....
Dans cette planche, Deslile s'amuse un peu à la manière de Windsor Mac Cay dans Little Nemo.
Et en citant encore Deslile : "C'est pas pour dire mais la Corée du Nord, c'est pas très reggae comme pays". C'est sûr !!!
Aller plus loin : une version roman-photo.....est publiée aussi...intéressante car on y confronte les photos et les dessins.
Jean-Christophe Diedrich
mercredi 8 juin 2011
Voici quelques noms de projets de CDI réalisés par les élèves de 1ère HIDA grâce aux conseils des documentalistes ainsi que de l'aide, précieuse, de Camille Lamellière, étudiante en 3e année à l'Ecole Nationale d'Architecture de Nancy.
Le 3 juin dernier, les élèves ont présenté leur projet final ( concept, plan masse, plan, coupes et même maquettes) devant un jury attentif.
3 prix récompensent les meilleurs projets:
-le 1er prix revient à Manon Rizzo pour son book box
-le 2e prix est donné à l'Ecolo-rond de Cynthia Campé et Séverine Bruno
- le 3e prix est attibué au groupe de Melissa Valère, Mélanie Iannuzzo et Julie Humbert.
Voici le Book-box de Manon :
Merci à tous les participants, pour leur enthousiasme et pour les projets originaux.
dimanche 5 juin 2011
Le musée de Metz, une approche sur la muséographie
En effet, notre objet d'étude n'était pas véritablement les oeuvres exposées mais plutôt la façon dont les conservateurs les présentent.
Mme Metzler nous a ainsi proposé dans un premier temps, un exposé très intéressant sur l'ensemble des personnes qui travaillent au musée, des techniciens, des photographes, des cadres administratifs au travail de conservateur.
Cette présentation a été appuyée par un entretien que nous avons eu avec l'une des conservatrices du Musée de la Cour d'Or qui nous a présenté ses missions et son cursus.
Par la suite, nous avons visité le musée en s'interrogeant sur les manières de présenter les oeuvres d'art ou les objets archéologiques.
Enfin, les élèves devaient visiter la nouvelle grande exposition temporaire sur le mobilier lorrain tout en s'interrogeant sur les partis pris par les conservateurs et le scénographe pour mettre en valeur les objets exposés.
Tout cela était bien passionnant...selon moi !
mardi 1 mars 2011
Le garçon à la baguette de pain par Willy Ronis
Il est fils d'émigré juif en Ukraine et d'une pianiste juive lituanienne. Willy Ronis veut devenir compositeur de musique, mais lorsqu'il revient de son service militaire en 1932, il aide son père photographe qui était très malade. Il a fait ainsi lui même les tirages de ses photos. Au début, il est peu intéressé par la photographie mais il était passionné pour les expositions.
Il a photographié les manifestations ouvrières de 1934... Plus tard son père meurt et le studio est vendu. Il se consacre au reportage et il se rapproche du grand photographe Robert Capa qui avait les mêmes idéaux. Il devint plus tard photographe et défend la photographie étant comme une véritable expression artistique. Il portait son attention sur l'harmonie chorale des mouvements de foule et la joie des fêtes populaires.
Willy Ronis, a pris cette photo dans le but de faire rappeler à chacun de nous, un moment de la vie quotidienne. C'est une photo prise en plein mouvement.. Nous pouvons supposer que cet enfant rentre chez lui pour l'heure du déjeuner.
Cynthia C.
mercredi 9 février 2011
L'Oiseau vert
Voici quelques infos (extraites du site de l'Opéra théâtre de Metz Métropole) sur le spectacle :
de Carlo GOZZI (1720-1806) Nouveau texte de Nathalie FILLION Coproduction : Compagnie Sandrine Anglade, Opéra de Dijon, Maison de la Culture de Bourges/Scène Nationale, Ferme de Villefavard en Limousin, Théâtre de Cachan Avec la collaboration du Jeune Théâtre National, le soutien de la DRAC Ile-de-France, du Conseil Général du Val de Marne et le la Ville de Vincennes
A vendredi