vendredi 16 décembre 2011

L'Âge Mûr de Camille Claudel

Artiste :
Camille Claudel (1864-1943) est une sculptrice française, passionnée depuis très jeune pour l'art et la sculpture plus particulièrement. Camille est très connue pour sa relation avec Auguste Rodin, lui même sculpteur. A la fin de cette relation, Camille se fera interner dans un hôpital
psychiatrique le 10 mars 1913 et y demeurera jusqu'à sa mort.





L'oeuvre :
L'Âge Mûr mesure 114cm / 166cm. Il en existe trois versions :
- la première est en plâtre, exposé en 1899 au Salon de peinture et de sculpture des Beaux-Arts
- la deuxième est en bronze, elle a été fondu par Thiébault en 1902 et est exposée au Musée d'Orsay
- la troisième est aussi en bronze, fondue par Carvilhani en 1913 et exposée au Musée Rodin





L'Âge Mûr représente la séparation entre Camille et Rodin. Elle montre l'abandon de Rodin qui retourne auprès de sa femme Rose Beuret. Camille l'implore à ses genoux pour qu'il revienne.
Cette sculpture représente aussi l'âge mûr (Rodin) qui quitte la jeunesse (Camille) pour la vieillesse (Rose).

Comme dans nombreuses sculptures de Camille Claudel, les personnages représentés sont nus. Seule la femme de Rodin est entourée de draperies volantes. Rose, Rodin et Camille sont placés sur une terrasse en forme de vague, ce qui rappelle l'Art Nouveau, dont Camille s'est inspirée.

L'Art Nouveau est un mouvement artistique de la fin du XIXe siècle - début XXe siècle qui est défini par l’esthétique des lignes courbes et sinueuses, les couleurs, l'ornementation et la nature.



Camille Claudel avait un premier essai sur cette oeuvre. Au début, la sculpture était en une pièce, Rodin et Camille n'étaient pas complètement séparés. Rodin a toujours une main sur Camille, ce qui montre l'hésitation du personnage.


Mais au final, L'Âge Mûr sera en deux pièces séparées. Camille sur une plaque, se penche vers Rodin, le supplie à genoux ; Rodin et sa femme sur l'autre pièce, il tend une main vers Camille mais n'a plus de contacte physique avec elle.


Daphné

mercredi 14 décembre 2011

Le Violon d'Ingres






C'est une photographie de Man Ray datant de 1924. C'est une épreuve aux sels d'argent, réhaussé de crayon et d'encre de Chine. La photo fait 28,2 cm sur 22,5 cm; Elle est actuellement exposé à Paris, au musée national d'Art moderne, le centre Georges Pompidou.

L'auteur

Man Ray, de son vrai nom Emmanuel Rudzitsky est né le 27 août 1890 à Philadelphie, aux Etats-Unis. Il était peintre, photographe et même réalisateur de films. C'était un acteur du surréalisme: mouvement artistique né au XXème siècle, fondé sur l'expression du fonctionnement réel de la pensée, de l'inconscient libéré de tout contrôle, et de toute préoccupation sinon esthétique ou morale. Il est mort le 18 novembre 1976 à Paris.


L'oeuvre


Le Violon d'Ingres est une photographie surréaliste en noir et blanc. Le modèle sur cette photo est Alice Prin, plus connue sous le nom de Kiki de Montparnasse: c'était une chanteuse, une danseuse, une gérante de cabaret, une peintre et une actrice de cinéma; Elle anima le quartier de Montparnasse durant l'entre-deux guerres. Elle était le modèle favoris de Man Ray, étant donné qu'il était amoureux d'elle.






Kiki de Montparnasse





Sur ce cliché, le corps de Kiki est vu de dos, sa tête est tournée à 3/4, de sorte que l'on aperçoit le profil de son visage. Elle porte des boucles d'oreilles et elle est coiffée d'un turban qui cache sa chevelure. Le bas du dos à été rendus visible par la chute d'un vêtement qu'elle porte donc autour du bassin. Le modèle semble être assis sur la bordure d'un lit recouvert d'une couverture à motif de damier. Enfin, sur cette photo, la lumière semble provenir de droite.

Cette photographie évoque les tableaux orientalistes, notamment "Le Bain Turc" de l'artiste français Jean-Auguste-Dominique Ingres, Kiki est d'ailleurs une allusion directe au personnage situé au premier plan de la peinture, car Man Ray, en fervent admirateur du peintre, voulait lui rendre hommage; et grâce aux deux ouïes dessinés sur l'épreuve après le tirage, le corps de Kiki est métamorphosé en violon, l'instrument préféré de Jean-Auguste-Dominique Ingres, pour lequel il vouait une seconde passion, ainsi, Man Ray joue avec l'expression populaire "avoir un violon d'Ingres", c'est à dire un hobby pour lequel on se consacre. Man Ray suggère donc que les femmes, et en particulier le modèle de sa photo, étaient pour lui, lorsqu'il délaissait son art, son passe-temps de substitution, soit, son propre violon d'Ingres. Le photographe évoque ainsi le thème de l'amour fou.



Le Bain Turc de Jean-Auguste-Dominique Ingres



Enfin, le rapprochement d'un corps de femme et d'un violon illustre le principe de la rencontre insolite cher au surréalisme.




lundi 21 novembre 2011

L’EXPRESSIONISME: "Le Cri", Edvard Munch
L’expressionisme est un mouvement artistique du XXe siècle naissant. Il est apparu en Europe, et plus particulièrement en Allemagne. Cela est mis en forme sous plusieurs domaines ; la musique, la danse, la littérature, l’architecture, le cinéma, le théatre et la peinture. C’est un mouvement d’hommes jeunes, en colère contre la société et la création. Van Gogh et Edvard Munch en ont été les initiateurs. Ce mouvement, essentiellement allemand et autrichien à la base, va se répandre dans l’Europe du Nord, et séduira les peintres slaves. L’expressionisme est en réalité le contraire parfait de l’impressionnisme, qui lui, décrit entièrement la réalité physique. On dit de l’expressionisme que c’est un mouvement, mais ce n’est pas réellement le bon terme, on parle plutôt qu’une réaction contre la société.
(Exposition à la Pinacothèque de Paris du 13octobre au 11mars)
Sujet : Les peintres
Les peintres ne s’attacheront plus à reproduire la réalité, c’est désormais la photographie qui s’en charge, ils vont plutôt la torturer au gré de leurs humeurs souvent noires, pourtant exprimer sous un jaillissement de couleurs. Les œuvres sont donc souvent représentées de façon déformée, stylisant la réalité. Les artistes expriment en fait, le reflet de leurs pensées négative et pessimiste de la période en question, accentuées par la menace de la 1ere Guerre Mondiale. Les premiers éléments annonçant l’expressionisme sont apparus à la fin du XIXe siècle dans les travaux de Van Gogh, qui évoluent de plus en plus, mais plus particulièrement dans la toile « Le Cri » d’Edvard Munch.
Etude de Cas : « Le Cri », Edvard Munch
· Edvard Munch :
Edvard Munch est un peintre expressionniste norvégien, né le 12 décembre 1863 à Loten. Il grandit à Oslo, anciennement nommée Kristiana. Il étudie une année à l’école technique, puis se consacre entièrement à l’art. Ses premières œuvres sont d’un réalisme inspiré du réalisme français. Il se révèle rapidement un grand talent. Munch réalise souvent des peinture avec des impressions de maladies, de mort et de tristesse, suite à la perte successive de sa mère morte d’une tuberculose lorsqu’il avait 5ans, suivie de la mort de sa soeur Sophie, même cause. Une sœur plus jeune, dépressive, et un frère qui meurt quelque mois après s’être marié. Il commence à travailler sur un tableau nommé « l’Enfant Malade », désignant sa sœur Sophie. Ses prochaines œuvres seront moins provocantes. Au XXe siècle, il commence sa véritable carrière. En 1902, à l’exposition de Sécession à Berlin, il présente la frise de ces œuvres dans son intégralité. Puis, à Prague, une de ses exposition, influences de nombreux artistes tchèques. Le portrait du groupe « Les Quatre Fils du Docteur Max Linde» (1904) compte parmi le plus grand chef-d’œuvre du portrait moderne. Dans sa vie personnelle, il vit une scène violente avec Tulla Larsen, il se blesse à la main gauche d’un coup de revolver. En 1908, il souffre de dépression et d’hallucinations et séjourne 6mois dans une clinique à Copenhague. Le tableau « La Mort de Marat »(1907) laisse apparaitre des sentiments de mort. Il s’installe par la suite à Skoyen près d’Oslo où il mène une vie solitaire mais apaisée et peint toujours. Suite à la vieillesse, il a des problèmes oculaires, avec une vision de corps flottants représentée dans certain tableau. Les nazis jugeront son œuvre comme de l’ « art dégénéré » et retireront ses tableaux des musées allemand. Il décède à Ekely, près d’Oslo le 23 janvier 1944. Il lègues des milliers de tableaux, 4 500 dessins et aquarelles et 6 sculptures à Oslo, qui construit en son honneur le Musée Munch à Toyen. L’effigie d’Edvard apparait sur les billets de 1 000 krone ( monnaie norvégienne).

· « Le Cri » :
Ce tableau est réalisé par Edvard Munch en 1893 une peinture à l’huile et à la pastel. Il mesure 83,5cm X 66cm. Il est exposé au musée MUNCH à Oslo. Dans un de ses journaux, Much associe une note à cette œuvre : « J'étais en train de marcher le long de la route avec deux amis - le soleil se couchait - soudain le ciel devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville - mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété - et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature ».
Cette composition possède un point de fuite à gauche et une grosse bande verticale à droite. On en déduit le sens de lecture de droite à la gauche. Le spectateur est inclus dans le tableau car il se trouve devant le personnage central cela donne l'impression de vivre la scène.
On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau :
· En premier la partie en bas à gauche du tableau. Elle donne le point de fuite grâce à la barrière et au. Au niveau du point de fuite on aperçoit deux ombres représentant des personnes qui semblent s'éloigner du personnage central. On retrouve dans cette partie des couleurs rougeâtres assez sombre.
· Ensuite le ciel contrairement à la partie précédente, les courbes sont horizontales et en le regardant on comprend aisément l'expression « langues de feu » que l'artiste emploie dans sa note.
· Pour finir, la partie centrale de l'oeuvre qui illustre le fjord, le précipice situé à droite et les montagnes au fond. Ici les courbes sont verticales et nous donnent une impression de vertige. Cette zone centrale crée un contraste de couleur entre le bleu sombre du fjord qui vient choquer contre le rouge du ciel.
On ne semble pas pouvoir échapper au cri de la Nature, à moins de se boucher les oreilles; comme le fait le personnage central . Le spectateur ne peut échapper au vertige des courbes: à droite la barre verticale à gauche le point de fuite. Ce vertige s'exprime de l'angoisse provoquée par le personnage central, comme un malheur que les deux personnages à l'arrière-plan semblent ignorer.
Le personnage central est représenté étrangement, on dirait qu'il est déjà mort , comme un mélange entre un fantôme (avec le corps ondulé qui flotte dans les airs) et un squelette ou un cadavre (par sa tête qui semble être dépourvue de cheveux, ses yeux qui semble creux et sa bouche grand ouverte). Sa bouche montre qu'il est en train de crier lui aussi pourtant en même temps il se bouche les oreilles. Ce qui pourrait nous faire penser à une sorte de cri intérieur que l'artiste à essayer de représenter en se représentant de cette façon. Un cri pour montrer sa peur de la mort et par la même occasion sa solitude et donc l'éloignement par rapport aux deux autres personnages.
L’idée de la mort se renforce par la position des deux hommes et par le précipice (l'enfer) mais aussi de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.
On a l'impression qu'un flou est présent sur toute l'image. Cela peut renforcer l'idée de la peur de la maladie de l'artiste qui était atteint d'une hémorragie du vitré .
On peut donc dire que ce tableau d'Edvard Munch de par son angoisse, ne peux pas laisser le spectateur indifférent. 

Morgane A.

vendredi 4 novembre 2011

Tableau de Salvador Dali

J'ai découvert ce tableau lors de ma visite au musée de Salvador Dali, à Figueras. Au départ, je le pensais assez "banal", c'est lorsque j'ai voulu prendre une photo de celui ci, que la " magie" du tableau à opéré...



  • Tout d'abord quelques mots sur l'artiste :


Salvador Dali était un artiste surréaliste espagnole hors norme, extravagant et innovant. Il a conquis divers domaine artistique, tel que la peinture, la sculpture, l’écriture et la photographie. Il est né le 11 mai 1904, et est mort, le 23 janvier 1989, à Figueras, en Catalogne. C'est d’ailleurs dans cette ville qu'il créa son propre musée en 1974, le "Teatre-Museu Gala Salvador Dali".
  L’événementmajeur des premières années de création est sa rencontre, lors d'un voyage à Paris en 1928, d'un peintre surréaliste espagnol, Miro, qui l'introduit dans un groupe surréaliste.

  • Puis, quelques mots sur le surréalisme:


Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique défini par le poète Français André Breton en 1924, qui, s'oppose aux valeurs morales et esthétiques de notre civilisation. Il affirme l'importance de l'inconscient et du rêve dans les créations : " en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique et morale ". Issu d'une rupture avec le mouvement Dada, qui est un mouvement qui remet en cause les contraintes idéologiques, le surréalisme est à l'origine un projet essentiellement littéraire, mais il fut rapidement adapté au arts visuels.

  • Enfin, le tableau :

Ce tableau a été peint en 1976. C'est une huile sur toile qui mesure 852,2x191.9 cm. Dali a nommé ce tableau "Lincoln". Cela peut paraître étrange si l'on ne connait pas sa particularité : c'est un tableau à 2 "visages". En effet, une première réalité se double d'une seconde, sans que l'on puisse parler d'antériorité de l'une par rapport à l'autre. Gala, nue de dos, compose en même temps le visage de Lincoln, père de l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. C'est en quelque sorte une image subliminale de Lincoln. Cette œuvre a été peinte en partant d'une interprétation digitale du visage de celui ci.
C’est un des tours de magie picturale dont Dali a aimé nous délecter !



Personnellement, je pense que Dali a choisi de représenter Abraham Lincoln, car tout comme lui, il était contre les idéologies, contre les pensées communes. Mais c'est une interprétation personnelle.




Tableau tel qu'il est de près :



Tableau tel qu'on le voit de loin :


















  • Décomposition du tableau :
     
  • Solène
     

    samedi 15 octobre 2011

    Le dôme de Milan




    Le Dôme ou "Hérisson de marbre" se trouve sur la Piazza del Duomo a Milan. C'est une cathédrale gothique dont la construction commença en 1386 et qui s'acheva en 1813. Elle fut construite à la demande du prince de Milan, Gian Galeazzo Visconti qui voulait donner à la ville un majestueux édifice et symboliser par celui-ci les ambitions de son état, ce qui dans ses plans devait devenir le centre d'une monarchie nationnale italienne.



    Aujourd'hui encore, la cathédrale est l'une des plus hautes et des plus grandes cathédrale du monde (la 3ème après Saint Pierre de Rome et la cathédrale de Séville)


    L'extérieur
    Tout l'extérieur est sculpté. On retrouve des scènes religieuses telles que La création d'Eve sur le fronton ou encore Salomon et la reine de Saba sur le portail.












    Sur les 3400 statues qui ornent le Duomo, on retouvent des saints et martyrs comme Saint Jean-Baptiste ou d'autres personnages bibliques comme David tenant la tête de Goliath.






    Depuis le toit, que l'on peut visiter, on peut voir le reste de la ville. C'est aussi au sommet du Dôme, à 108mètre, que se trouve la Madonnina (petite Madonne), symbole de la ville. On y trouve aussi 135 flèches.



















    La Madonnina, statue de cuivre doré, veille sur la ville.





    L'intérieur:

    Malgré de nombreux vitraux, l'intérieur reste sombre, car ceux-ci ne laissent pas passer beaucoup de lumière.
    La cathédrale est composée de 5 nefs et de 3 transepts. Ici, on peut voir le plan d'une des 5 nefs en croix latine.







    Les nefs sont séparées par 52 piliers qui soutiennent les voûtes des croisées d'ogives, représentant les 52 semaines de l'années.













    Dans le transept sud, se trouve la statue de Saint Barthélémy écorché. Cette oeuvre montre le martyr, muscles et veines exposés, porter sa peau jetée sur l'épaule.







    Malheureusement, le Dôme fut touché par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Il fut reconstruit en 1965.
     
    Mathilde 

    mardi 4 octobre 2011

    " La petite fille au lapin", Jean Dieuzaide

    Tout d'abord, qui est Jean Dieuzaide ?!
    Jean Dieuzaide (1921 - 2003) est un photographe ayant debuté la photo un peu avant la Seconde Guerre Mondiale, et devint connu grace au cliché du Général de Gaulle pris lors de la libération de Toulouse (le 16 sept. 1944).
    Dieuzaide est considéré comme photographe humaniste pour ses travaux sur l'Espagne, le Portugal ainsi que sur la Turquie. Il fut également l'auteur d'une importante recherche plastique autour de la nature morte. Aujourd'hui, Jean Dieuzaide est le seul photographe à être titulaire des deux prix Niepces et Nadar*, et reste célèbre grâce a ses cliches de Salvator Dali.

    * prix Niepces : prix annuel de la photographie qui récompense tout les ans l'oeuvre d'un photographe professionnel de France. Et le prix Nadar : récompense chaques années un livre édité en France et consacrée a la photographie ancienne et moderne.

    Maintenant interessons nous d'un peu plus pres d'une de ses photographies nommée "La petite fille au lapin".Cette photographie fut prise en 1954 à Nazaré (Portugal) à l'époque des debraquements d'immigrants sur la terre portugaise. Elle a été tiré sur un papier d'époque argentique monté sur carton fort et ses dimensions sont de 30 x 24 cm.

    Il s'agit ici, comme on peut l'observer ci- dessous d'un portrait noir & blanc vertical. La photographie est centrée sur le personnage centrale qui est une enfant assise tenant un lapin entre ses deux mains.La photographie a été prise de face et la lumiere semble venir de droite ; on peut l'observer sur la tete du lapin et son pelage, ainsi que la coté droit de l'enfant. On peut apercevoir au second plan des enfants dans l'ombre mais leur visage est flouté ce qui met en valeur la petite fille. Celle-ci est habillée d'un châle et d'une chemise noire, ce qui met en valeur son visage. Le fait que la photographie soit en noir et blanc, le contraste est bien mis en valeur ; le visage de l'enfant est en contraste avec son châle noir et sa chemise ce qui permet de mieu le reperer. Appart l'enfant, son lapin est moins mis en valeur mais on peut le remarqué par son oeil assez brillant ,ses poiles éclairés par la lumiere ainsi que sa position aux cotés de la petite fille.


    On peut supposer que l'enfant accompagnée de son animal n'ont pas été pris au hazare car le regard de l'enfant est assez captivant (mais assez difficile a cerner les intentions), et l'allure de "madone" est tres bien mise en evidence par la tenue de l'enfant et son lapin; l'enfant serait la madone et le lapin , l'enfant, et le lien qui les relierait serait la position des mains de la petite fille avec son lapin. Aussi, cette photographie nous expose un être, ici l'enfant, face a la pauvreté et la solitude.


    Signée Noémie B.

    vendredi 8 juillet 2011

    Pyongyang en BD, Guy Delisle au royame d'Ubu


    Guy Delisle est un dessinateur/animateur québecois de grand talent http://www.guydelisle.com/  (voir en particulier ces carnets de croquis). Il a publié une série d'albums remarqués sur des pays dans lesquels il s'est rendu pour son travail. Shenzhen, la Birmanie et Pyongyang.



    Animateur, la mondialisation et les délocalisations du travail l'ont amené à se rendre par exemple en Corée du Nord. Il a décidé de rédiger une chronique drôle de ces observations lors de son séjour. On peut dire qu'il appartient à ce nouveau courant de la BD, le BD-journalisme à l'instar de Joe Sacco par exemple. 
    D'ailleurs Delisle a passé une année à Jérusalem et il en a fait une chronique sur un blog, peut-être que ce séjour donnera également lieu à un nouvel opus de sa série....de reportage ? Sur le blog, on voit de chouettes croquis sur le mur qui sépare la Palestine d'Israël.... http://www.guydelisle.com/WordPress/?paged=2 

    POur revenir à Pyongyang, on suit le personnage dans sa vie quotidienne, dans ses pensées, ses divagations parfois. On s'attache à cette espièglerie dans un contexte anachronique.....celui d'un système totalitaire de type stalinien. On a le sentiment de faire une voyage dans l'espace mais aussi dans le temps, les années 30 ou 50 !

                                                   Divagations et quotidiens !

    Le personnage multiplie les références et les clins d'oeil........ Il franchit la douane avec le roman 1984 (de George Orwell)....et tente de le faire lire à son traducteur. Car, en effet, très rapidement, on constate que Guy n'est pas libre. Il est constamment accompagné de son chauffeur et de son traducteur. Comme tout bon occidental libre, il  tente à plusieurs reprises de déjouer leur surveillance pour errer librement dans Pyongyang. 


     Mais il est sans cesse rattraper ....Le lendemain, on lui fait la morale et surtout on sait où il s'est rendu grâce à la grande capacité de surveillance du régime.
    Toujours dans le registre des allusions, Guy évoque la série culte des années 60 avec Patrick Mac Gohann qui incarné, Numéro 6 qui était enfermé dans une île et ne pouvait s'en échapper sans être repris par une masse blanche informe.....



    Cet album assez dense permet à Guy Deslile de multiplier les exemples qui, accumulés nous donnent une bonne idée de la vie quotidienne dans ce régime hors du temps. 
    Il multiplie les allusions aux différentes pénuries auxquelles sont confrontés les Coréens du Nord.......d'abord les coupures d'électricité....les bâtiments sont rarement éclairés, dans les musées qu'il visite, on allume les salles au moment de son passage et on les ré-éteint aussi vite. Les grands magasins sont vides ou manque affreusement de choix. Les restaurants n°1,2 ou 3 proposent la même carte et sont généralement vides... car réservés seulement aux étrangers. 
    Il en profite aussi pour expliquer comment l'aide alimentaire a été détourné par la bureaucratie du régime et que beaucoup d'ONG ont décidé de quitter le pays. 


    Mais bien sûr, le plus drôle (et inquiétant à la fois), le plus anachronique c'est le culte de la personnalité organisé autour de Kim Il Sung et de son fils Kim Jong Il. Tout étranger arrivant dans la capitale doit par exemple, se prosterner devant l'énorme statue.....



    Et puis, les portraits de ces maîtres de la pensée s'immiscent partout.....La propagande nazie + la propagande stalinienne n'arrivent pas à la cheville de ce régime !


    Dans cette planche, Deslile s'amuse un peu à la manière de Windsor Mac Cay dans Little Nemo. 
    Mais surtout, on apprend que l'idéologie sous-jacente à ce royaume d'Ubu se nomme le Juché. Il s'interroge aussi sur l'adhésion des masses. Dans quelle mesure croient-elles aux discours et à ce qu'on les oblige de dire ? Il laisse planer le doute parfois et  c'est inquiétant !



    Outre le culte de la personnalité, Deslile souligne l'embrigadement de la société. La jeunesse est sans cesse occupée à défiler....ou à préparer les prochains défilés... 



    Enfin, Deslile souligne la paranoïa entretenue artificiellement par le régime....la construction d'abris atomiques, une sur-militarisation....l'organisation de la haine orchestrée contre les EU et son allié la Corée du Sud. Il aborde également la question de la réunification....et là encore, il manie la dérision et la drôlerie pour montrer aussi l'impossibilité de discuter sérieusement avec son traducteur.


     Je terminerai en vous conseillant de lire cette BD qui brosse un portrait sans concession de ce régime et multiplie les détails édifiants comme par exemple l'absence d' handicapés qui nous révèle une politique pour le moins eugéniste .....les camps de prisonnier, les procès....dont le petit jeu que nous soumet l'auteur nous rappelle bien sûr les célèbres procès staliniens. 





    Et en citant encore Deslile : "C'est pas pour dire mais la Corée du Nord, c'est pas très reggae comme pays".  C'est sûr !!!



    Aller plus loin : une version roman-photo.....est publiée aussi...intéressante car on y confronte les photos et les dessins.


    Jean-Christophe Diedrich

    mercredi 8 juin 2011

    CONCOURS : UN PROJET DE CDI POUR LA CITE SCOLAIRE



    "Book-box, Il suffit d'un livre pour être heureux, cocoon's place, bulle ..."

    Voici quelques noms de projets de CDI réalisés par les élèves de 1ère HIDA grâce aux conseils des documentalistes ainsi que de l'aide, précieuse, de Camille Lamellière, étudiante en 3e année à l'Ecole Nationale d'Architecture de Nancy.





    Depuis quelques mois, chaque groupe réfléchit à la création d'un bâtiment fonctionnel, agréable, répondant aux attentes des élèves et des documentalistes et prenant en compte la dimension écologique.






    Le 3 juin dernier, les élèves ont présenté leur projet final ( concept, plan masse, plan, coupes et même maquettes) devant un jury attentif.








    3 prix récompensent les meilleurs projets:

    -le 1er prix revient à Manon Rizzo pour son book box

    -le 2e prix est donné à l'Ecolo-rond de Cynthia Campé et Séverine Bruno

    - le 3e prix est attibué au groupe de Melissa Valère, Mélanie Iannuzzo et Julie Humbert.



    Voici le Book-box de Manon :




    Merci à tous les participants, pour leur enthousiasme et pour les projets originaux.

    Les différents projets seront visibles au CDI dès la rentrée de septembre.

    dimanche 5 juin 2011

    Le musée de Metz, une approche sur la muséographie

    Nous avons eu le plaisir de nous rendre au musée de la Cour d'Or pour faire une visite un peu singulière.
    En effet, notre objet d'étude n'était pas véritablement les oeuvres exposées mais plutôt la façon dont les conservateurs les présentent.

    Mme Metzler nous a ainsi proposé dans un premier temps, un exposé très intéressant sur l'ensemble des personnes qui travaillent au musée, des techniciens, des photographes, des cadres administratifs au travail de conservateur.


    Cette présentation a été appuyée par un entretien que nous avons eu avec l'une des conservatrices du Musée de la Cour d'Or qui nous a présenté ses missions et son cursus.




    Par la suite, nous avons visité le musée en s'interrogeant sur les manières de présenter les oeuvres d'art ou les objets archéologiques.


    Enfin, les élèves devaient visiter la nouvelle grande exposition temporaire sur le mobilier lorrain tout en s'interrogeant sur les partis pris par les conservateurs et le scénographe pour mettre en valeur les objets exposés.




    Tout cela était bien passionnant...selon moi  !

    mardi 1 mars 2011

    Le garçon à la baguette de pain par Willy Ronis

    Willy Ronis né le 14 Août 1910 à Paris et décédé le 11 Septembre 2009 à Paris, est un photographe français. Il est l'un des représentants les plus éminents de ce que l'on a appelé par la suite la photographie humaniste
    Il est fils d'émigré juif en Ukraine et d'une pianiste juive lituanienne. Willy Ronis veut devenir compositeur de musique, mais lorsqu'il revient de son service militaire en 1932, il aide son père photographe qui était très malade. Il a fait ainsi lui même les tirages de ses photos. Au début, il est peu intéressé par la photographie mais il était passionné pour les expositions. 
    Il a photographié les manifestations ouvrières de 1934... Plus tard son père meurt et le studio est vendu. Il se consacre au reportage et il se rapproche du grand photographe Robert Capa qui avait les mêmes idéaux. Il devint plus tard photographe et défend la photographie étant comme une véritable expression artistique. Il portait son attention sur l'harmonie chorale des mouvements de foule et  la joie des fêtes populaires.






    Le petit garçon qui court avec une baguette de pain est  prise à Paris en 1952.
    C'est une photo en noir et blanc, représentant un enfant qui court, avec un air heureux (comme on peut le voir d'après son sourire), ayant une baguette de pain sous le bras gauche.  
    Willy Ronis, a pris cette photo dans le but de faire rappeler à chacun de nous, un moment de la vie quotidienne. C'est une photo prise en plein mouvement.. Nous pouvons supposer que cet enfant rentre chez lui pour l'heure du déjeuner.
    Nous pouvons voir au premier plan, que la lumière du jour est concentrée sur l'enfant, ce qui l'illumine et au sol pour faire l'ombre portée de l'enfant. Tandis qu'au second plan, le décor est plus sombre, quasiment noir.

    J'ai pris cette photo, car pour moi, elle représente bien la vie quotidienne, c'est à dire que ça me rappelle moi quand j'allais cherche la baguette de pain, et que c'était la première fois que j'y allais seule, donc j’étais aussi heureuse que l'enfant... C’était ma première responsabilité. C'est en cela que la photographie humaniste est universelle, elle évoque à chacun des moments de la vie.

    Willy Ronis, n'a pas fait que cette photo pour représenter la vie quotidienne. Nous pouvons trouver dans le même style que l'enfant, la photo d'un vieil homme qui joue à la pétanque.




    Le photographe a pris cette photo quand l'homme était en train de lancer la boule de pétanque et donc ce qui explique la position de celui-ci. Nous pouvons voir que c'est aussi une photo en noir et blanc et donc qui représente aussi une scène de la vie quotidienne.


    Cynthia C.



    mercredi 9 février 2011

    L'Oiseau vert


    Vendredi soir : spectacle au théâtre de Metz : L'Oiseau vert
    Départ du bus à 19 h devant le lycée
    Retour à Rombas : à partir de 23h15



    Voici quelques infos (extraites du site de l'Opéra théâtre de Metz Métropole) sur le spectacle : 




    de Carlo GOZZI (1720-1806) Nouveau texte de Nathalie FILLION Coproduction : Compagnie Sandrine Anglade, Opéra de Dijon, Maison de la Culture de Bourges/Scène Nationale, Ferme de Villefavard en Limousin, Théâtre de Cachan Avec la collaboration du Jeune Théâtre National, le soutien de la DRAC Ile-de-France, du Conseil Général du Val de Marne et le la Ville de Vincennes
    Le roi de Montagne Ronde, Tartaglia, parti depuis 18 ans se battre contre "les rebelles", revient de guerre. Pendant son absence, sa femme, la reine Ninette, est accusée d'infidélité par la reine mère, l'affreuse Tartagliona, Reine des Tarots. Celle-ci fait donc enterrer Ninette vivante sous l'évier... Mais cette dernière survit dans le plus grand secret grâce aux soins d'un étrange oiseau vert. Ses jumeaux, que Pantalon, le premier ministre du roi, était chargé de supprimer, ont été recueillis par un charcutier, Truffaldino, et sa femme, Sméraldine. Apprenant qu'ils ne sont pas les enfants du couple, les jumeaux décident de partir à la découverte de la vie et de l'identité de leurs parents véritables... 



    A vendredi