jeudi 26 décembre 2013

Réserve


               Réserve, 1990

Réserve est une oeuvre dite "In Situ" réalisé par Christian Bolanski en 1990.  




  • Christian Bolanski est né à Paris en 1944, il est membre d’une famille juive. Il est photographe, sculpteur et cinéaste. La plupart de ses œuvres sont établies entre l’absence et la présence. La vidéo ou la photo sont des présences, des mémoires qui, selon lui, au lieu de faire revivre les absents vont au contraire mettre davantage en évidence leur disparition. Aujourd'hui Christian est reconnu comme l'un des principaux artistes contemporains français. Il fait partie du mouvement artistique : NARRATIVE ART 

  • Il utilise principalement des vieux vêtements, de la lumière, de la chaleur et de l'odeur. L'oeuvre dépend de la taille de la pièce puisque que Christian utilise tout  l'espace accumulé de vieux vêtements qui recouvrent la totalité des murs et donne une atmosphère étouffante. Ce n'est quand 1988 que Christian commence a utilisé les habits pour créer une oeuvre totalement émouvante, qui fait référence aux thèmes de la mort, de la disparition, du souvenir. Il utilise donc le vêtement comme une empreinte fantomatique.

  • Christian Boltanski est né dans une famille juive à la fin de la seconde Guerre Mondiale. Il est resté marquer par le génocide juif = SHOAH ( extermination des juifs par l'Allemagne nazie) Cette extermination commença par la faim dans les ghettos de Pologne et URSS, par les fusillades massives dans les forêts, par l'extermination par le travail dans les camps de concentration et dans les chambres à gaz dans les camps d'extermination. 
                                                  Autre liens en rapport avec la Shoah : The pianist 


Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, est un célèbre pianiste juif polonais. Il travaille comme ouvrier, tandis que sa famille est déportée. Finalement il arrive à s'échapper du ghetto,. Il est hébergé par des résistants qui lui apportent régulièrement, en secret, de quoi survivre. Il finit par tomber gravement malade. Il trouve quelque temps refuge dans un hôpital déserté, puis dans une maison en ruines peu avant la libération de la ville. Mourant de faim et de soif, il se cache des Allemands dans un petit grenier, mais finit par être découvert par un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui permet de survivre.

Film réalisé par Roman POLANSKI

mercredi 18 décembre 2013

Spiral Jetty

Spiral Jetty 

Spiral Jetty est une oeuvre de Robert Smithson, conçue en 1973 au Grand Lac Salé, dans l’Utah,Etats-Unis. 




  •                    Robert Smithson est un artiste pionnier du mouvement Land Art. Le Land art est de l'art contemporain, utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.) Le plus souvent à l’extérieur, et donc soumis à l’érosion, le seul moyen de conserver les œuvres est la photographie. Ce sont des œuvres éphémères.Le mouvement est apparu à la fin des années 1960. L’œuvre est au cœur de la nature (in situ). Les artistes veulent quitter les musées, pour rompre avec les horaires d’ouvertures, les billets d’entrée et d'autres contraintes.   


        Spiral Jetty est une oeuvre monumentale: 
          - une digue de terre de 450 m de long et 4,5 m de large
     - 6 783 tonnes de terre déplacées 
     - 300 énormes camions, des bulldozers, 625 personnes nécessaires

  •           Robert Smithson a d’abord été attiré par la couleur rouge du lac salé. La forme de l’œuvre a été influencée par le site. La forme de spirale est inspirée par un tourbillon mythique, qui selon une légende, se trouverait au centre du lac. Cela rappelle aussi les formes circulaires de dépôt de sel sur les rochers.

 Au moment de sa construction, le niveau de l’eau était bas à cause d’une sécheresse. Deux ans après sa réalisation, elle sera submergée. Aujourd'hui encore, la spirale réapparaît régulièrement en fonction des variations du niveau du lac.

  •                      L’artiste permet au visiteur d’être dans l’œuvre. Il tourne en rond, car il termine son chemin au centre, sans issue. Pour Smithson, c’est une sorte de recherche écologique. Il dit que « A travers tout le pays, il y a des zones minières, des carrières désaffectées, des lacs et des rivières pollués. »  Pour lui la solution est de recycler la terre et l’eau de ces endroits pour  le land art. L’art deviendrait donc un "instrument" pour la cause écologiste. 

Un autre artiste du Land Art 

Andy Goldsworthy est un autre artiste pionnier du Land Art. Voici quelques-unes de ses œuvres:

             

                                

                                     


mardi 17 décembre 2013

Speedy Graphito


Speedy Graphito

žDe son vrai nom Olivier Rizzo, il est un des pionniers du Street Art.
 Speedy Graphito utilise toutes les formes d’expression - peinture, sculpture, installation,
photo ou vidéo, pour créer à travers son œuvre et au fil des époques un langage universel 
imprégné de l’air du temps. 

Le street art, c’est quoi?
žL'art urbain, ou « street art », est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers


Une œuvre de Speedy
žCette œuvre ne porte pas de nom particulier. Speedy est centré, à travers ses œuvres, sur l’univers de l’enfance. Cette œuvre en est un exemple. Il y met beaucoup de couleurs ainsi qu’une multitude de détails avec le même thème. En voici quelques exemples :
Jouets (Voiture)
Dessins Animés (Mata l’Abeille)
Mangas (Sangoku)
Jeux Vidéos (Bomberman)


žNotre regard se pose sur chaque détail : On a une ville sous le lever de Soleil
découpée en trois fois, formant en paysage. Entre deux parties de ce paysage
jaune et vert, on trouve un visage où sont superposés des éléments identiques
comme la bouche ou les yeux et avec une onomatopée en signe de barrette.
žSon œuvre est animée. En effet, chaque dessin est en mouvement (Sangoku
en position de combat, Bomberman qui marche en souriant,…). Speedy
Graphito place  aussi des éléments qui n’ont pas leur place ici comme
une pastèque ou une fleur dessinée de telle façon qu’on croirait l’avoir
découpé. On peut apercevoir certaines onomatopées comme
 « SMACK!! » qu’on distingue à peine derrière la tête d’un femme effrayée.

Enfin il utilise une multitude de couleurs ce qui a pour effet de donner encore plus
de mouvement





Mise en relation 
avec d’autres œuvres 

J'ai choisi de mettre cet oeuvre en relation avec d'autres du même milieu, c'est à dire le
street art. Ces oeuvres sont différentes car elles utilise le décor afin de créer de l'art... 




jeudi 24 octobre 2013

Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street

Qu'est-ce que c'est ? 

                             Affiche du film

Sweney Todd : Le Diabolique barbier de Fleet Street est l'oeuvre de Tim Burton. Il s'agit un film musical d'origine anglo-américaine, dominé par le genre de l'horreur. Ces 116 minutes de plaisir sont sorties en 2007 et les musiques ont toutes été composées par le génialissisme Stephen Sondheim ! (Comment ça je ne suis pas objective...?) 
Dans la peau des personnages principaux, on retrouve Johnny Depp (Sweeney Todd), Helena Bonham Carter (Mrs Lovett) ou encore Alan Rickman (le juge Turpin) (le trio à d'ailleurs grandement participé au succès de la production.).   

Basé sur un mythe anglais, le film est une réadaptation de la comédie musicale éponyme de 1979. Il a remporté plusieurs oscars et a été bien bien accueilli par la critique. 

                 Affiche de la comédie musicale

Résumé :

Benjamin Barker est un talentueux barbier Londonien marié à une magnifique jeune femme, Lucy. Leur vie et celle de leur fille, Johanna, est un rêve éveillé de courte durée. Attiré par la beauté de Lucy, le juge Turpin va jouer de son influence pour faire emprisonner le barbier à vie. 15 années plus tard, ce dernier parvient à s’évader et revient à Londres sous le nom de Sweeney Todd, bien décidé à retrouver sa femme et sa fille et surtout à se venger du juge. 





Mrs Lovett et Sweeney Todd

jeudi 10 octobre 2013

Nevermind the bollocks, here’s the sex pistols

I)Présentation
1)Titre et auteurs
Le titre de cet album possède deux traductions françaises "on s'en bat les couilles voilà les Sex Pistols" et "fais attention à tes couilles , voilà les Sex Pistols" , le titre étant très vulgaire il a donné lieu a de nombreuses censures et procès. C'est pourquoi  l'album est sorti le 11 octobre 1977 en France et seulement le 27 au Royaume-Uni .
Les personnes y ayant participé sont :
John Lydon (Johnny Rotten): chant
Steve Jones: guitare et basse
Paul Cook: batterie
John Simon Richie(Sid Vicious) : qui n'a réellement participé à la basse que pour bodies .
Glen Matlock: basse
Bill Price: ingénieur son.


2)L'album en quelques phrases.
Il s'agit du seul album studio des Sex Pistols qui a beaucoup choqué à cause des paroles parfois vulgaires .
Les chansons sont des critiques et concernent parfois des sujets polémiques et "intouchables" comme la reine. Accueillie de façon très positive par les jeunes, l'album est désormais reconnu comme LE symbole du punk rock.
.
II)Le punk, c'est quoi ?
Le punk est un mouvement rebelle, anarchique et nihiliste, il remet en cause le passé, les bonnes manières et "prône le sale ". Il est d'abord une réponse au mouvement hippie qui veut la paix, que tout le monde aime son prochain, le mouvement punk renie tout ça, les idées du mouvement punk se rapproche des aspirations des adolescents.

III)une chanson à étudier : Bodies
La chanson a pour thèmes l’avortement et décrit l’histoire de Pauline, une femme que Johny Rotten aurait rencontrée avec un cadavre de fœtus dans son sac, elle se serait faite violer par un infirmier dans l'asile où elle vivait. La chanson est du point de vue de « l’enfant » et permet une réflexion  autour du sujet. Johnny Rotten a déclaré que cette chanson n’était ni anti ni pro avortement car lui-même ne s’était pas fait d’avis. Musicalement parlant, elle est beaucoup plus rapide et agressive que les autres chansons elle serait donc plus une inspirations pour le trash métal et le speed métal des années 80 . C’est aussi la seule chanson à laquelle Sid Vicious a vraiment participé à la basse et une des deux seules qui n’a pas était co-écrite par Glen Matlock , Sid Vicious n’a d’ailleurs pas participé lui non plus étant à l’hôpital  au moment de l’enregistrement .

IV)Les influences
Les influences viennent de groupes garage rock des années 60 comme par exemple The sonics ou the Stooges et surtout MC5 .

V)Les artistes à relier 
The Clash est un groupe à relier car c'est  un groupe punk critiquant la société anglaise aussi  mais qui a choisi d'avoir une interprétation différente du punk  qui pour eux était un mélange de genre et d'influence l'album London Calling en est l'aboutissement . Un peu plus tard, il  y aussi les Dead Kennedys qui eux sont un groupe un peu plus jeune et critique la société mondiale ils sont revenus à une musique punk brute et aurait peut-être du évolué dans le sens des Clash .


lundi 29 avril 2013

Femme qui pleure de Picasso


Ce tableau qui s’intitule Femme qui pleure, fut réalisé par Pablo Y Ruiz Picasso, le 26 octobre 1937.     C’est une huile sur toile de dimension de 59.5 cm par 49 cm. L’œuvre était dans la collection privée de Dora Maar jusqu'à sa mort en 1997. Depuis, il est conservé au Tate Modern à Londres en Angleterre. 



Pablo Picasso
Picasso est né à Malaga en 1881 et meurt en Mougins en 1973. C’était un peintre, dessinateur, graveur, sculpteur et céramiste espagnol. Il a appartenu à de nombreux mouvements artistique, traditionnel dans les périodes « bleus » de 1901 à 1907, influencé par l’art africain et commence les bases du cubisme avec notamment «  Demoiselles d’Avignon », ainsi que le collage en 1912. De 1925 jusqu'à sa mort, il demeure dans le style la Danse.
périodes bleus
Demoiselles d'Avigon
             Cette oeuvre est un portrait de Dora Maar qui a était l'une des sept compagnes de Picasso. Elle était photographe et rencontre Picasso en 1935. Ils seront ensemble pendant neufs ans. Elle le photographie pendant qu'il peint, notamment lors de la création de Guernica. L’artiste peindra souvent Dora Maar en femme qui pleure, elle serait triste car elle était stérile.
Picasso travaillant sur Guernica photographié par Dora Maar
photographie par Dora Maar





           
Celle-ci est une allégorie de la souffrance, car à ce même moment éclate une guerre civile très sanglante en Espagne. Cette œuvre est caractéristique des peintres cubistes par la superposition de différents points de vues. D'abord, on peut voir la femme de profil, avec l’œil droit, le nez et la bouche. Mais son œil gauche est en entier, c’est la position de face avec la joue. Enfin un point de vue de trois-quarts pour la chevelure et la main qui couvre la bouche. Ce qui est surprenant, c’est l’absence de cou pour un portrait.


Ce tableau exprime de nombreuses émotions, les yeux marqués par des lignes noires, des cils épais, connotent un sentiment d’inquiétude renforcé par la ride traversant le front. La bouche quant à elle, traduit un sentiment d’angoisse, ouverte et blanche avec des lignes qui sortent pouvant êtres des sanglots ou des cris étouffés par le mouchoir. Les couleurs attirent l’œil, ce sont principalement des couleurs vives avec le jaune, le vert, le bleu et le rouge. Ainsi que le gris, le brun et le noir étant des couleurs sombres, avec notamment l’habit noir, peut être un deuil. La couleur grise renforce la douleur de cette femme ainsi qu’un sentiment de vieillesse. 






mardi 12 février 2013

La Piel que Habito





La Piel que Habito (signifiant en français « la peau que j'habite ») est un drame espagnol de Pedro Almodovar, adapté du roman de l'écrivain français Thierry JonquetMygale. Sorti le 17 Août 2011, il fait partie de la sélection officielle du 64e festival de Cannes.



L’Auteur :
        
Pedro Almodovar est un scénariste et réalisateur espagnol aujourd’hui âgé de 63 ans. Il naît dans la région de Castille la Manche puis émigre à 8 ans à Estrémadure où il recevra une éducation qu’il qualifie lui-même « de spectaculairement religieuse » et qui ne l’empêchera pas de renier sa foi en Dieu. A partir de ce moment, il commence à fréquenter régulièrement les salles de cinéma.
A 16 ans il emménage à Madrid, seul, sans le sous mais avec un but précis : étudier et faire des films. Mais il lui est impossible d’intégrer l’école officielle du cinéma, Franco l’ayant récemment fermée. Nous sommes alors à la fin des années soixante, et en dépit du régime dictatorial, Madrid représente pour un adolescent provincial, la capitale de la culture et de la liberté. Il occupe de multiples petits emplois dans le but d’acquérir sa première caméra super 8 (utilisée par les cinéastes amateurs). Pendant 12 ans il travaillera pour la compagnie nationale du téléphone, ces années constitueront alors sa véritable éducation : il côtoie tout les jours la classe moyenne espagnole, leurs drames et leurs misères : une mine d’or pour le futur cinéaste.
Il fit aussi partit d’une troupe de théâtre indépendante, puis il écrit de courtes histoires dans plusieurs magazines de culture dite « underground ».

(L’underground rassemble des individus et des cultures en marge des habitudes culturelles dites « mainstream » largement relayées par les médias de masse et les institutions de leurs époques. On y trouve souvent des critiques des normes, des morales, des codes liés à l'organisation sociale qui y est parfois violemment critiquée).




Synopsis:

Depuis que sa femme est morte carbonisée dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard (incarné par le célèbre Antonio Banderas), éminent chirurgien esthétique, se consacra à la création d'une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver ce derme en s'appuyant sur les possibilités qu'offre la thérapie cellulaire. Touchant à son but, le docteur ne semble connaître aucune limite étique notamment celle de la
transgénèse avec les êtres humains. Mais ce ne sera pas son seul crime...




Mygale :

Ce livre est atypique. Il met mal à l’aise dès les premières pages. On sent que quelque chose ne va pas, qu’il ne s’agit pas seulement d’un homme qui séquestrerait sa femme. Thierry Jonquet nous plonge dans un cauchemar qui semble sans fin, l’histoire initiale n’est pas la même que le film d’Almodovar qui a pris quelques libertés d'interprétation (la fin et l’ordre des révélations est différente), voilà pourquoi il vaut mieux visionner le film avant de s’attaquer au livre.






Mon avis :

La piel que habito n’est pas un film à ne pas mettre entre toutes les mains… Je suis restée sans voix, le scénario est déconcertant, mais il fallait oser l'adaption ! La plupart d’entre vous penseront que Pedro Almodovar n’est qu’un pervers, mais pour ma part je le qualifierai plutôt d’anticonformiste. La relation entre les personnages est fascinante, et même si le début du film reste un peu confus, et que certaines scènes sont dérangeantes, la fin est inattendue. Pedro Almodovar donne une vision du monde assez surprenante, voir choquante, mais c’est cet ensemble pervers et gênant qui fait tout l’intérêt du scénario.



Pourquoi ai-je choisis cette œuvre ?

Pour ma minute nécessaire, j'ai cherché le dernier film qui m’a marqué, et celui-ci m’est tout de suite venu à l’esprit.



Inès.




vendredi 8 février 2013

Hopper sur la ville !

Edward HOPPER : dont l'exposition au Grand Palais fut un réel succès !

Biographie de l'artiste du moment :
Il est né le 22 Juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York, c’est un peintre et graveur américain. Il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme* ou de la scène américaine, grâce à ses toiles qui représentaient la vie quotidienne des classes moyennes. En 1899 et 1900, Edward Hopper fréquente une célèbre académie de publicité, la Correspondence School of Illustrating de New York. Il étudie ensuite à la New York School of Art jusqu'en 1906 où il reçoit notamment l'enseignement de Robert Henri qui lui apprend à représenter des scènes réalistes de la vie urbaine.  Au début de sa carrière, il représente des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produit beaucoup d’huiles sur toile, mais travaille également sur des affiches, des gravures en eau-forte et des aquarelles. Ses thèmes récurrents expriment la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. 


 
Il décédera  le 15 Mai 1967 à New – York à l'âge de 84 ans en ayant réalisé 366 toiles. 

Naturalisme : Mouvement artistique apparu au XIXe siècle plus précisément vers 1870 en France, il fait suite au réalisme. Les naturalistes s'intéressent beaucoup au monde laborieux paysan et ouvrier, contrairement aux réalistes qui privilégient davantage les faits historiques.
Quelques peintres naturalistes célèbres :
Jules Bastien LEPAGE, Jean Charles CAZIN 




L'œuvre présentée :
La maison près de la voie ferrée de son titre original House by the railroad est une huile sur toile réalisée par Edward HOPPER en 1925. Mesurant 61 X 73,7 m elle est actuellement conservée au MOMA de New York (le musée d’ Art Moderne) 


Cette huile sur toile nous présente une maison victorienne apparent isolée de toute civilisation. Une impression d’inquiétude parvient lorsque l’on regarde cette masure. Cette maison est symbolique : elle nous montre la perte que le progrès engendre en mettant fin à la société rurale. Au second plan on peut observer un ciel pâle, légèrement bleuté qui nous fait penser à un ciel du matin. Il est constitué des mêmes couleurs que la maison. A eux deux le ciel et la maison occupent les trois quarts de l’espace pictural. Situé au dessous de la ligne d’horizon, la ligne de chemin de fer contraste avec la pâleur de la toile. C’est le seul élément d’architecture moderne présent dans le tableau. Cette peinture exprime le thème central d’Hopper : l’aliénation de la vie moderne.  

La maison est éclairée par le soleil provenant de la gauche du tableau. On peut aussi observer un contraste entre les lignes horizontales de la ligne de chemin de fer et les lignes verticales de la bâtisse. 


Du tableau au cinéma : il n'y a qu'un pas
Il faut savoir aussi que Hopper était un grand cinéphile et ses toiles ont inspiré les plus grands réalisateurs … Alfred Hitchcock célèbre cinéaste anglais du XXeme siècle, s’inspirera de la maison dessinée par Hopper, afin de la reprendre dans son film : Psychose en 1960



--> Alfred Hitchcock en quelques points
* Né en 1899 et mort en 1980
* Réalisateur britannico-américain
* Réalise 53 longs métrages dont certain sont de réels grands succès du 7eme art comme :
     - Les 39 marches
     - Fenêtre sur cour
     - Psychose
     - La Mort aux trousses 



 Lien d'une vidéo montrant l'influence des œuvres de Hopper sur le 7e art :
http://www.lepoint.fr/arts/quand-hopper-fait-son-cinema-04-10-2012-1514604_36.php



Hopper a peint d’autres tableaux similaires à celui-ci tel que Le pont de Gloucester en 1926 et Du pont de Williamsburg en 1928 :

Pourquoi ai-je choisi ce tableau ?
En feuilletant le magasine "Art Magasine" je suis tombé sur un dossier concernant l'exposition d'Hopper au Grand Palais de Paris. J'ai particulièrement aimé le style de ces tableaux montrant des paysages divers. C'est ainsi que j'ai eu envie d'étudier l'œuvre de Hopper. 


Valentin P.

jeudi 7 février 2013

Clet Abraham


 Présentation de l'artiste:

Clet Abraham est né en Bretagne en 1966. Fils de l’écrivain français Jean-Pierre Abraham, il est un peintre et un sculpteur actif en France et en Italie depuis 1990.Il réalise d’abord des études à l'école des Beaux-Arts de Rennes puis, après avoir exposé dans différentes galeries d'art bretonnes il part s'installer à Rome où il devient restaurateur de meubles anciens. Il expose alors dans de nombreuses galeries, romaines, parisiennes et bretonnes (Galleria Studio 99, Galerie Le Marais à Paris, Galerie Armel à Nantes). En 2005 il s'installe à Florence où il exerce encore actuellement. Ses œuvres connaissent un certain succès auprès de collectionneurs privés à Paris, Monte-Carlo, New York.. Son intérêt se porte actuellement sur la réalisation d'interventions urbaines (Street art).
 
 Une de ses réalisations (panneau sur la photo):
 Il a collé à Florence, Bologne, Rome, Turin, Milan, Lucques, Pérouse, Londres, Valence (Espagne), Sassari, Douarnenez, Quimper, Audierne et Paris des stickers sur des panneaux signalétiques, tout en respectant leur lisibilité. C’est souvent un petit bonhomme noir qu’il met en scène sur ces panneaux signalétiques dans le but de les détourner de leur sens premier. On retrouve beaucoup son petit bonhomme sur les panneaux de « sens interdit », en train de porter la bande blanche qui le caractérise, comme pour emporter l’interdiction avec lui, se libérer de l’interdit ( première image) .Alors, pourquoi les panneaux de circulation ?  Tout simplement parce-que Clet y voit une forme de traitement des automobilistes comme des idiots, et quil considère tous les panneaux comme des pollutions visuelles à même titre que la publicité. Clet ne réalise pas que ce type de d’art. Ses interventions suscitent de nombreuses questions pour leur contenu parfois provocateur. Le Christ crucifié sur panneau de « voie sans issue » (en photo ci-dessous), en Italie, a pour son côté à première vue blasphématoire suscité une forte critique. Ces réalisations ne sont pas irréversibles étant donné que ce sont des sticker , de plus cela peut éveiller la curiosité et l'amusement du passant ou de l'automobiliste.
 

James Cameron - Avatar (2009)

 


Avatar (2009) est un film de James Cameron, scénariste, producteur et réalisateur américain né le 16 Aout 1954 au Canada. Il est l'auteur du Titanic (1997) et de Terminator 2 (1991)

Synopsis du film : 

     Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

    James Cameron s'est inspiré de livres d'aventures se déroulant dans la jungle comme ceux d'Edgar Rice (créateur de tarzan) pour créer l'histoire du film.
* Les Na'Vi :  inspirés créatures apparues dans un rêve de la mère de Cameron
* l'apparence des montagnes Huang a été une forte inspiration à la création des  montagnes flottantes
* Plantes présentes dans le film ressembles plantes sous marines observées par James Cameron pendant ses expéditions sous marines

     Genèse du film :

* 1994 : Cameron écrit un script de 80 pages en seulement 2 semaines
*Estime que le film nécessitera 100 000 000$ (300 000 000$ en réalité)
*Le film aurait du être tourné en 1997 et devait sortir en 1999 mais Cameron estime que les moyens technologiques ne permettent pas encore un résultat concluant en ce qui concerne les images de synthèse, qu'il veut intégrer en grande majorité dans le film.
*Juin 2005 : Cameron annonce être en train de travailler sur un projet nommé temporairement " Project 880 "
*en Février 2006 il révèle que le " Project 880 " est une version " retravaillée d'Avatar ", un film qu'il a tenté de tourner en 1997 et qu'il pense pouvoir réaliser grâce aux avancés technologiques dans le domaine de l'animation en image de synthèse.  

    Developpement du film :

*Langage Na'vi crée par Paul Frommer, professeur de langue titulaire d'un doctorat linguistique
*Etudes des végétaux par des spécialistes pour la création des plantes dans le film .
*Caméra utilisée = caméra inventé par Cameron, c'est une Fusion Camera System modifiée, pour filmer les scènes en 3D.

     Tournage du film :

*Commence en Avril 2007 à Los Angeles et à Wellington
*Film composé à 60% d'images de synthèses et à 40% de scènes tournées en direct.
*Avant de débuter le tournage, les acteurs sont envoyés dans la jungle pour qu'ils ressentent l'ambiance d'une forêt tropicale humide pour être mieux dans leur rôle.
*Les Acteurs ont aussi reçus un cours de langue na'vi

    Effets spéciaux

*« The Volume », une pièce dédiée à la capture de mouvement six fois plus grande que n’importe quelle autre pièce jamais utilisée, et une méthode améliorée pour la capture des expressions faciales des acteurs, permettant non plus une simple capture de mouvement, mais une capture de performance
les acteurs portent une sorte de cagoule sur laquelle est fixée une petite caméra filmant de près et en détails chaque mouvement de leur visage et de leurs yeux. D’après Cameron, cette méthode permet au réalisateur de transférer 100 % des performances physiques des acteurs à leurs équivalents numériques

    Récompenses : 

*Golden globes 2010 :
  • Meilleur film dramatique
  • Meilleur réalisateur pour James Cameron                                                                                              
 *Oscars 2010 :
  • Meilleure direction artistique
  • Meilleure photographie
  • Meilleurs effets visuels

mardi 5 février 2013

Les escarpins de Marylin

"Les escarpins de Marylin"

 


Du 19 juin au 30 septembre 2012, comme chaque année le château de Versailles a accueilli lors des vacances d'été des artistes contemporains encore peu connus.

Les visiteurs ont donc eu la chance de pouvoir admirer des éléments de la collection « les pompes » de Joana Vasconcelos nommée « Les escarpins de Marylin » et exposée dans la galerie des Glaces.

L'artiste :Joana Vasconcelos est née à Paris en 1971 mais part vivre à Lisbonne, elle est peu connue en France, mais au Portugal on la connait pour ces œuvres audacieuses et ses interprétations de la féminité.




Ici elle réalise une représentation géante des escarpins de Marylin Monroe avec comme seul matériel, des casseroles, ainsi elle casse les stéréotypes de la femme et met en avant la féminité de celle-ci. Cette œuvre a été créée pour l'occasion, et donc n'a pas était faite au hasard. Déjà, Marylin Monroe représente la fête comme le château de Versailles à son époque, puis le style « kitsch ». De plus le mélange d'ancien et de moderne change et attire le regard, enfin la notion de démesure est un point commun des escarpins et du château.


Il y a deux groupes de personnes ayant des avis différents:

-Ceux qui adhèrent : ils trouvent généralement le décalage intéressant, ils trouvent que ça « dépoussière »Versailles, de plus ils pensent que ces expositions aident et facilitent la rencontre de gens totalement différents, que ce soit de culture, d'âge ou de classe sociale.

-Puis il y a ceux qui sont contre: les « puristes ». Ils pensent que les visiteurs qui viennent du monde entier sont privés de la réelle nature de Versailles, ils disent que d'autres lieux sont aménagés pour exposé l'art contemporain

Elle a créé 8 œuvres différentes pour l'exposition à Versailles.

Comme par exemple, ce simili hélicoptère en plumes roses :


Si j'ai choisi "les escarpins de Marylin" c'est parce que je trouve qu'ils sont très originaux, de plus, je trouve cela important le fait que l'artiste mette autant la féminité en avant dans le lieux si magique qu'est le Château de Versailles.
Louise ~